Cofondateur de FEED Racing avec Jacques Villeneuve, Patrick Lemarié se projette sur la finale prévue le 12 novembre.
Qu’attendez-vous de cette première finale FEED Racing ?
Que le meilleur gagne! Jacques Villeneuve et moi-même avons monté FEED Racing justement pour que le plus talentueux l’emporte, pour qu’une chance soit donnée au plus méritant. Le 12 novembre, une vie va changer, un destin va connaître un tournant. FEED Racing va donner une opportunité incroyable à quelqu’un qui n’aurait pas pu l’avoir sinon. Le talent a encore sa place, et la finale va le montrer.
S’annonce-t-elle serrée et indécise ?
Oui, tout est possible et je n’ai aucune idée de qui va l’emporter. Surtout que la découverte de la piste F1 de Magny-Cours est une vraie difficulté et que l’adaptation sera du coup l’élément clé. Cela peut rebattre totalement les cartes. On a 6 finalistes très différents, d’horizons différents, avec des qualités différentes. Une finale reste un moment à part qui permet de déceler les grands. La pression, l’enjeu, la présence d’un Jury et des médias… Pas de doute, le vainqueur sera le meilleur.
“En finale, on a les deux extrêmes possibles : le champion du monde KZ de karting et un jeune qui ne faisait que du kart de location.”
La finale sera la consécration des débuts de FEED Racing. Êtes-vous déjà satisfait de cette première année ?
On est ravi car on a eu exactement ce que l’on cherchait. On voulait un format qui laisse du temps à ceux qui ont moins d’expérience voire pas du tout. Évidemment, sur une ou même deux journées, ce serait strictement impossible. Mais avec FEED Racing, il y aura eu en tout 7 jours d’essais avant la finale, avec 4 séries par jour, et on a vu que certains se révélaient au fil du temps. Les écarts se resserrent. Le talent émerge. En finale, on a les deux extrêmes possibles : le champion du monde KZ de karting et un jeune qui ne faisait que du kart de location. On l’imaginait et voir que cela arrive nous réconforte.
